Si on demandait à chacun de définir le terme “éthique” et de donner des exemples concrets, nous aurions droit à une vaste cacophonie dénuée de sens. Que l'on parle du financement des soins de santé ou des mesures de surveillance antiterroristes, on peine à trouver deux avis convergents. Chacun défend ses valeurs et la société doit trouver son équilibre dans ce brouhaha.
Éthique…? Le livre d'Aristote tu veux dire ?
Ce terme à la mode s'entend beaucoup, dans un contexte où l'intelligence artificielle se déploie et où les données personnelles des internautes ne semblent pus autant en sécurité qu'il y a quelques années. Le mot “éthique” fait référence à une dimension importante des actions humaines. Dans les situations où nous sommes confrontés à des questions telles que “Que dois-je faire pour bien agir et pour éviter de mal agir?” ou “Quelle est la bonne action à poser?”, nos valeurs sont mises à rude épreuve et nous demandent parfois une longue réflexion pour faire ce qui nous semble le mieux ou, en tout cas, le “moins pire”. Pour qu’un problème soit moral ou éthique, il faut qu'il mette en avant des idéaux qui donnent du sens à notre vie ou des règles qu’on se sent obligé de respecter.
Les domaines d'application de l'éthique
Plusieurs secteurs se partagent la “pratique de l'éthique” : la psychologie, la médecine, les juristes, les philosophes…Se basant davantage sur des situations concrètes soulevant des enjeux éthiques, il s'intéresse moins aux fondements de la morale. L'attention des professionnels se porte sur le soutien à la prise de décision face à des enjeux concrets. Sont pris en compte les valeurs et les principes qui interviennent ainsi que leurs rapports entre eux.
Être ou ne pas être, quel dilemme…
Quand on parle de dilemmes éthiques ou moraux, on parle en fait de “conflits de valeurs“. Ces termes se réfèrent aux situations où les valeurs et les principes entrent en opposition et rendent les décisions difficiles.