La question est plus que jamais d’actualité. Par l’intermédiaire des médias, les “mangeurs de viande” commencent à être montrés du doigt. Préservation de la planète et bien être sont au coeur du débat. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut privilégier la qualité à la quantité. Mais comment faire en tant que consommateur averti ?
Une traçabilité de la viande renforcée
Après de nombreux scandales sanitaires (viande avariée vendue dans les restaurants, dates limite de consommation pas respectées, viande de cheval vendue pour de la viande de boeuf, grippe aviaire, crise de la vache folle), l’Union Européenne a mis en place une traçabilité accrue des aliments. Les lieux de naissance, d’élevage et d'abattage sont obligatoirement indiqués sur les produits en vente. L’estampillage vétérinaire ainsi que le numéro de lot y sont également présents. Mais cela ne suffit pas pour rassurer le consommateur qui attend autre chose, notamment de la part de la filière animale.
Une agriculture durable, responsable et citoyenne
Manger sainement tout en préservant l’environnement est devenu un objectif prioritaire pour tout un chacun. C’est pourquoi plusieurs initiatives régionales se sont développées au fil du temps. Valeurs d’éleveurs (https://www.valeurs-eleveurs.fr) en est une. Ce regroupement d’éleveurs de volailles et de porcs de l’Ouest de la France proposent une alternative indépendante et citoyenne qui répond aux nouvelles attentes des consommateurs. Plusieurs critères sont mis en avant comme un cahier des charges rigoureux, une charte de bonnes pratiques qui permet la réduction de l’utilisation des antibiotiques, une charte de bien être animal assurant un confort optimal pour les animaux d’élevage et un plan d’action environnemental (production locale, réduction de la consommation énergétique) afin de réduire l’impact sur la planète.
Ce type d’initiatives va dans le bon sens. Celui de la prise de conscience et de la responsabilité dans les habitudes de consommation. Par cet engagement, les éleveurs sensibilisent les particuliers qui sont souvent prompts à montrer du doigt une industrie agro-alimentaire pas toujours responsable mais qui ne suivent pas leurs nobles pensées des actes nécessaires à la préservation de leur santé et de l’environnement.