Le fromage est de loin, l’aliment le plus consommé en France. Avec pas moins de vingt-six kilogrammes par personne et par an, le fromage occupe donc la première place du podium des aliments les plus dégustés. De par la richesse de son terroir et la diversité des animaux élevés, la France produit environ deux millions de tonnes de fromage par an. De vache, de brebis ou encore de chèvre, il n’existe pas moins de 1 500 sortes de fromages différents. Une telle diversité qui a inspiré les grands de ce monde en leur temps et, dont les phrases sont restées culte comme celle prononcée par le Général De Gaulle « comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 246 variétés de fromage ? ».
Les produits fromagers sont reconnaissables par leur apparence, leur texture, mais aussi leur fumet. Pour varier les plaisirs, les fromages de chèvre se déclinent en multitude de forme – bûche, cylindre, téton, palet, crottin ou encore croix par exemple – mais aussi de saveurs uniques. Des croûtes fleuries ou lavées aux pâtes molles, fraîches ou pressées notamment, chaque fromage a une personnalité bien tranchée, reconnaissable à sa saveur inimitable.
Dès lors, pourquoi succomber à son goût ? Pourquoi tout simplement, préférer un fromage de chèvre aux autres fromages ?
Le fromage de chèvre : un peu, beaucoup, passionnément
Comme tous les fromages, le fromage de chèvre a un effet protecteur et renforce le système immunitaire. Il est donc très intéressant de le consommer, mais pas seulement au regard de ce seul avantage. Le tout est de ne pas en abuser et de garder une alimentation saine, équilibrée et variée en toute circonstance.
Facile à digérer
Le fromage au lait de chèvre contrairement à celui de vache a la particularité d’être bien plus digeste. Sans doute parce qu’il est moins gras et que les acides gras qu’ils renferment – à chaîne courte – facilitent son assimilation par l’organisme. Ou sans doute parce qu’il contient moins d’acides gras saturés au regard du fromage au lait de vache et donc qu’il n’augmente pas le taux de cholestérol comme son homologue. Il est entendu bien sûr, que le fromage de chèvre frais est moins calorique et plus facilement assimilable que le fromage raffiné. Et, qu’il est donc à privilégier.
Source de protéines et de vitamines
Consommer du fromage de chèvre avec modération et en fonction de ses apports journaliers recommandés, participe à l’entretien du tissu musculaire. En effet, le fromage de chèvre est une source de protéine non négligeable – environ vingt grammes de protéines pour une portion de cent grammes de fromage – et contient les acides aminés utiles pour les muscles. En parallèle, le fromage de chèvre est une bonne alternative pour ceux et celles qui sont végétariens.
Le fromage de chèvre renferme également des vitamines – vitamine A1, vitamines B1/B2 et B5 notamment – des oligoéléments comme le zinc et le sélénium, mais aussi des antioxydants. Autant d’apports indispensables pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme, se protéger des infections et autres maladies, mais aussi arborer une peau, des ongles et des cheveux resplendissants.
Source de calcium et de phosphore
À la naissance, chaque nouveau-né compte 350 os. Certains finiront par se souder entre eux au cours de la croissance pour n'être qu’au nombre de 206 une fois arrivé l’âge adulte atteint. Afin d’assurer la minéralisation des os – mais aussi des dents – le corps a besoin de calcium, mais aussi de phosphore. Les fromages sont alors une excellente source de calcium et de phosphore. Mais attention, mieux vaut là encore respecter les apports journaliers recommandés. En effet, les femmes enceintes, les personnes âgées ou encore celles souffrant d’ostéoporose doivent en consommer un peu plus, soit 1.2 gramme contre 1 gramme pour un adulte sans problème spécifique.
Consommé cuit, cru, en salade, en agrément d’un plat ou tout simplement sur une tranche de pain, l’important est de le savourer avec tous ses sens.